AFAPREDESA

AFAPREDESA nace como respuesta civil a la lamentable situación de los derechos humanos, la incapacidad de defensa de los desaparecidos y torturados y de nuestra angustia como padres, hijos, esposas o hermanos ante la consecuencia de la invasión cívico-militar del Sáhara Occidental por Marruecos.
AFAPREDESA se constituyó el 20 de Agosto de 1989 en los Campamentos de refugiados de Tinduf. Es una Organización No Gubernamental saharaui de defensa de los Derechos Humanos, así reconocida por las leyes saharauis.
Es miembro observador de la Comisión Africana de Derechos Humanos y miembro de la Coalizacion Internacional para la protección de todas las personas contra las desapareciones forzadas.
Participa en el Consejo de Derechos Humanos de la ONU en Ginebra. También actúa ante el Parlamento Europeo.
AFAPREDESA ha sido proscrita por el gobierno marroquí, pero aún así continúa ejerciendo su actividad dentro del territorio ocupado.

miércoles, 25 de noviembre de 2020

Le Maroc confirme les peines illegales contre 19 prisonniers civils sahraouis

Nouveau verdict illégal de la puissance coloniale marocaine à l’encontre de 19 prisonniers civils sahraouis

 


 

Le tribunal de cassation marocain vient de confirmer les peines illégales, de 20 ans à perpétuité, à l’encontre de 19 prisonniers civils sahraouis, dictés par les tribunaux militaires et civils suite au violant démantèlement du camp de Gdeim Izic, le 8 novembre 2010.

Actuellement, 33 prisonniers civils sahraouis sont éparpillés sur 6 prisons marocaines (Ait Melloul, Marrakech, Laarijat, Kénitra, Tefilt et Bouzikarn), toutes situés à des centaines de Km du Sahara Occidental. Tous ces prisonniers ont été arbitrairement arrêtés et torturés pour avoir défendu et exigé le respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément à la légitimité internationale et aux résolutions pertinentes des Nations Unies et de l'Union africaine. La plupart des prisonniers civils sont des militants, des défenseurs des droits humains, des étudiants ou des journalistes. Il s’agit également d’une forme de punition à l’encontre des familles et d'une intimidation de tous les Sahraouis qui réclament leurs droits à la liberté et à l'émancipation. La situation des prisonniers sahraouis s’est considérablement aggravée suite à la pandémie Covid 19. Depuis mars 2020, les visites de familles sont interdites et les communications téléphoniques  sont restreintes voir interdites. C’est notamment le cas de  Yahya Mohamed El Hafed Azza, qui a été transféré dans un lieu inconnu, depuis le 13 octobre dernier[1].

 

Ce nouveau verdict confirme l’état de non droit du régime colonial marocain, irrespectueux de ses propres engagements internationaux. En effet, la détention arbitraire et le jugement par les tribunaux militaires et civils de Rabat constituent une flagrante violation du Droit International Humanitaire et du Droit International des Droits de l’Homme. La IV Convention stipule clairement l’interdiction de juger  par les tribunaux marocains[2] et en dehors du territoire du Sahara Occidental, dernier territoire sous occupation[3] en Afrique. Par ailleurs, le Comité de Contre la Torture[4], le Groupe de Travail sur les Détentions, le Rapporteur sur la Torture ainsi que d’autres mécanismes onusiens avaient dénoncés et exigés la libération de ces prisonniers de conscience.   

 

L’Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA) condamne énergiquement ce verdict illégal et exige la libération immédiate et inconditionnelle des 19 activistes et défenseurs des droits de l’homme ainsi que tous les prisonniers civils sahraouis. L’AFAPREDESA exige l’Etat Espagnol, puissance admnistrante de jure du territoire du Sahara Occidental, d’intervenir auprès de la puissance occupante marocaine afin de faire respecter le Droit International Humanitaire et le Droit International des Droits de l’Homme.  

L’AFAPREDES exige de la Commission Européenne de suspendre les Accords commerciaux signés avec la puissance occupante pour violation de l’article 2 sur les atteintes des droits de l’homme et crimes de guerre qui se perpétuent au Sahara Occidental.  

  • L’AFAPREDESA exige de la MINURSO de veiller à la libération de tous les prisonniers et détenus politiques sahraouis; et ce conformément à son mandat (Resolution 690 du Conseil de Sécurité)[5].

 

 

 



[1] Voir action de Fronlinedefender: https://www.frontlinedefenders.org/fr/case/whereabouts-imprisoned-human-rights-defender-yahya-mohamed-el-hafed-aaza-unknown

[2] Voir article 76 de la IV Convention de Genève.

[3] Voir entre autre la résolution 34/37 de 1979 de l’Assemblée Générale de l’ONU: https://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=A/RES/34/37&Lang=F  

[4] Voir Condamnation du Royaume du Maroc dans le cas Naama Asfari : https://www.acatfrance.fr/communique-de-presse/le-maroc-condamne-par-le-comite-de-lonu-contre-la-torture-dans-laffaire-naama-asfari


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