AFAPREDESA

AFAPREDESA nace como respuesta civil a la lamentable situación de los derechos humanos, la incapacidad de defensa de los desaparecidos y torturados y de nuestra angustia como padres, hijos, esposas o hermanos ante la consecuencia de la invasión cívico-militar del Sáhara Occidental por Marruecos.
AFAPREDESA se constituyó el 20 de Agosto de 1989 en los Campamentos de refugiados de Tinduf. Es una Organización No Gubernamental saharaui de defensa de los Derechos Humanos, así reconocida por las leyes saharauis.
Es miembro observador de la Comisión Africana de Derechos Humanos y miembro de la Coalizacion Internacional para la protección de todas las personas contra las desapareciones forzadas.
Participa en el Consejo de Derechos Humanos de la ONU en Ginebra. También actúa ante el Parlamento Europeo.
AFAPREDESA ha sido proscrita por el gobierno marroquí, pero aún así continúa ejerciendo su actividad dentro del territorio ocupado.

lunes, 10 de julio de 2017

AFAPREDESA exige la libération immédiate et inconditionnelle pour les détenus politiques sahraouis Groupe Gdeim Izik


A la veille de la reprise du procès farce intenté contre 24 prisonniers politiques sahraouis, la Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA) est profondément préoccupée par les lourdes peines qui seront prononcées à leur encontre.

Ce procès aussi illégale qu’injuste s’était initié le 26 décembre 2016, suite à la décision de la cour de cassation d’annulé le verdict de la cour pénale militaire qui les avait condamnés à des peines allant de 20 ans à la perpétuité prononcés sans la moindre preuve, excepté les aveux obtenus sous la torture[1]

Il s’agit de : 8 Condamnés à perpétuité[2]: Ahmed Sbai, Brahim Ismaili, Sidahmed Lamyaied, Abdalahi Lejfauni, Larosi Abdelyalil, Mohamed Bachir Butanguiza, Mohamed Bani et Abhah Abdalahi Ahmed Sidi.  4 Condamnés à 30 ans de prison ferme : Anaama Asfari, Mohamed Burial, Hasan Dah et Chiej Banga. 7 Condamnés à 25 ans : Abdalahi Taubali, El husain Ezaui, Diech Daf, El Bakay El Arabi, Mohamed Lamin Haddi, Mohamed Embarek Lafkir et Mohamed-Juna Babait. 3 Condamnés à 20 años : Mohamed Tahlil, El Bachir Jadda et Mohamed Layubi, Ce dernier se trouve en liberté provisoire pour des raisons médicales et le tribunal a décidé de lui faire un procès à part. Deux autres détenus, Taki Machdofi et Sidi Abderrahman Zayou, condamnés à la peine purgée de 2 ans et 3 mois chacun d’eux, sont également poursuivis par le tribunal civil.  

Les observateurs internationaux et les avocats de la défense ont relevé de multiples irrégularités aussi bien dans la forme que dans le fond.

Tout d’abord, ce procès viole les conventions des Genève qui régulent la conduite de forces d’occupation dans un territoire occupé. S’il y a des raisons qui justifieraient leur jugement, ces activistes et défenseurs des droits de l’homme, devraient être traduits devant un tribunal basée dans les territoires occupés soumis à la juridiction de la République Sahraouie et non du Royaume du Maroc, en vertu du Droit International Humanitaire. S’ils sont reconnus coupable ils devraient impérativement purger leur peine dans le territoire occupé. Pour ce vice de forme, Annaama Asfari et ses compagnons devront être libérés.

Quant aux considérations de fond, les irrégularités soulevées par l’ACAT dans son dernier communiqué[3], démontrent que le procès est éminemment politique.

Pour ces raisons, l’AFAPREDESA considère nulle et illégale toute décision que pourrait  prononcée le tribunal marocain à l’encontre des prisonniers politiques sahraouis et lance un appel urgent pour leur libération immédiate et inconditionnelle. 


Campement de Gdeim Izik, après l'intervention violente des forces d'occupation marocaines le 8 novembre 2010

AFAPREDESA demande également l’ouverture d’une enquête pour les flagrantes violations des droits l’homme perpétrées par les forces d’occupation lors du démantèlement violent du Campement de Gdeim Izik.  Une telle enquête devraient englobé la décès de 4 sahraouis dont un enfant de 14 ans, les plus de 300 cas de détentions arbitraires, la torture infligé aux détenus politiques sahraouis et dépurer la responsabilité pénale encourue par les forces marocaines.

Dans ce lien, documentaire d'AFAPREDESA sur l'intervention brutales des forces d'occupation sur le campement de Gdeim Izik:

https://vimeo.com/23539585



[1] Grâce a une plainte de l’ACAT (Association Chrétienne pour l’Abolition de la Torture), le Comité Contre la Torture de l’ONU a émis une décision historique condamnant le Maroc pour la Torture à l’encontre de Annaama Asfari. Voir :  https://drive.google.com/file/d/0B7A9TDDdTSt_ejBRdnBYcVNzME0/view
[2] Hassana Alia, un autre activiste sahraoui également condamné à perpétuité se trouvait au moment procès militaire en Espagne où il a pu obtenir l’asile politique après plusieurs recours auprès de la justice espagnole.  

No hay comentarios:

Publicar un comentario

Nota: solo los miembros de este blog pueden publicar comentarios.