Les actes de barbarie de l’occupant marocain à l’encontre de Sultana Sid Brahim Jaya et sa famille doivent cesser.

 

Tôt ce matin, 15 novembre 2021, une dizaine d’assaillants marocains ont investi la maison de la famille de Sid Brahim Jaya, soumise à un siège criminel, depuis le 19 novembre 2020,  à Bojador ville occupé du Sahara Occidental.

Trois assaillants ont immobilisé Sultana Sid Brahim Jaya qui criait et tentait de se soustraire de leur emprise. Ensuite ils l’ont violé sexuellement à tour de rôle.  Deux autres assaillants ont fait pareil avec sa sœur Luara Sid Brahim Jaya alors que le reste du groupe brisaient les fenêtres et détruisaient tout sur leur passage, éparpillant les aliments et déchirant les drapeaux de la RASD. Ces actes odieux ont été commis en présence de leur mère Minatu Embeirik, de 84 ans et qui tremblaient de peur et d’impuissance tout en suppliant les agresseurs d’arrêter leurs sales besognes.  

Les corps des deux sœurs montrent de multiples blessures après les attaques de leurs agresseurs.. Elles sont effondrées et ne cessent de pleurer face à l’impunité de leurs agresseurs.    

L’Association des Familles de Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA) suivi avec énorme préoccupation la poursuite des agressions sexuelles, physiques et verbales à l’encontre de Sultana Sid Brahim Jaya et sa famille par les forces d’occupation depuis le 19 novembre 2020.

L’AFAPREDESA condamne fermement les crimes odieux perpétrés par les forces d’occupation marocaines à l’encontre de Sultana Sid Brahim Jaya et sa famille.

L’AFAPREDESA lance un appel pressant à la communauté internationale pour mettre un terme aux souffrances endurées par Sultana et Sa Famille dans l’indifférence totale de l’Espagne, puissance administrante et des Nations Unies en tant que responsable de la décolonisation du territoire du Sahara Occidental et de la jouissance de son peuple du droit à l’autodétermination. L’AFAPREDESA appelle le Comité International de la Croix Rouge (CICR) à assumer pleinement sa responsabilité humanitaire de secourir les victimes civiles des violations de Conventions de Genève.  

Campements des Réfugiés Sahraouis, le 15 novembre 2021